Tes droits: confidentialité et protection des renseignements personnels

View

Qu’est-ce que le consentement éclairé?

mod 3 cover image

Pièces de puzzle - Mes droits

La notion de consentement éclairé renvoie à la façon dont sont prises les décisions au sujet des soins médicaux. Le consentement éclairé implique le choix ainsi que la capacité d’accepter ou de refuser différentes options de traitement et de service. En vertu de la Loi sur le consentement aux soins de santé, toute personne, quel que soit son âge, peut accepter ou refuser un traitement de santé mentale et choisir le type de traitement qu’elle souhaite, à condition d’en avoir la capacité – c’est-à-dire d’être considérée comme capable de prendre cette décision.

Le consentement doit toujours être volontaire. Le choix que fait la personne est le sien propre et personne ne doit lui forcer la main.

Pour donner son consentement éclairé, il faut être capable de consentir à un traitement, en comprenant bien les explications fournies à son sujet. S’il y a des choses que tu ne comprends pas, tu es en droit de poser des questions et d’obtenir des réponses claires, sans de jargon, pour que tu puisses faire un choix qui te convienne. Tu dois également être en mesure d’évaluer les risques et les avantages du traitement proposé.

Il peut arriver qu’une personne ne soit pas en état de choisir ou d’accepter son traitement et qu’elle soit traitée sans y avoir consenti. Cela se produit si la personne est en mauvaise santé et est incapable de comprendre ce qui lui arrive. Dans ce cas, les membres de sa famille, les personnes qui lui prodiguent des soins, ses médecins ou une personne juridiquement habilitée peuvent prendre des décisions à sa place. Si l’état de la personne s’améliore avec le traitement, il se peut qu’elle retrouve la capacité de donner son consentement, et c’est une bonne chose. Dans la mesure du possible, il faut toujours essayer de faire participer la personne à la prise de décision concernant son traitement, même si elle n’est pas en mesure de prendre la décision finale elle-même.


Exemple

Chloé a des problèmes de santé mentale et son médecin de famille l’a dirigé vers un hôpital psychiatrique. Lors de sa première consultation, le thérapeute lui demande si elle serait intéressée par la thérapie cognitivo-comportementale (TCC). Chloé est assez hésitante, car elle a une amie qui n’a pas eu une bonne expérience avec cette thérapie. Lors de la deuxième consultation, Chloé se présente avec sa mère. Le thérapeute parle à nouveau de TCC, mais Chloé n’est toujours pas convaincue. La mère de Chloé, qui partage l’avis du thérapeute, encourage sa fille à en faire l’essai. Chloé connaît ses droits et sait que son consentement au traitement doit être volontaire. Elle se renseigne sur la TCC et pose de nombreuses questions au thérapeute à ce sujet. Armée d’une bonne connaissance des risques et des avantages de la TTC, Chloé est maintenant capable de prendre une décision éclairée sur ses soins, et elle décide d’essayer cette thérapie.

Exemple

La conseillère de Driss, qu’il voit dans le cadre de séances individuelles pour sa consommation de substances, lui suggère d’essayer une thérapie hebdomadaire de groupe, offerte par l’organisme. Le groupe permet à de nombreux client·es des services d’avoir des échanges au sujet de leurs consommation de substances. Driss accepte et se joint au groupe, auquel il s’intègre très bien. Il aime partager ses expériences et écouter d’autres jeunes confrontés à des problèmes semblables. Pourtant, sans trop savoir pourquoi, Driss éprouve vite une vive anxiété à l’idée de participer aux séances de groupe. Il en parle à sa conseillère et lui dit qu’il aimerait arrêter pour un temps. La conseillère convient que c’est la bonne chose à faire. Driss avait donné son accord pour se joindre au groupe, mais il est revenu sur sa décision et il ne consent plus à la thérapie de groupe.



  Crée un compte pour pouvoir saisir des notes dans un journal privé.