Services qui pourraient t’intéresser

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Cours: Jeunes en quête de bien-être
Livre: Services qui pourraient t’intéresser
Imprimé par: Guest user
Date: samedi, 18 mai 2024, 17:47

Introduction

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Pièces de puzzle - Quoi

Il existe toutes sortes de services qui fournissent des traitements et c’est à toi de déterminer celui ou ceux qui pourraient te convenir.

Tout au long de ce guide, nous parlons de fournisseuses et fournisseurs de services et de services.

Les fournisseuses et fournisseurs de services sont les professionnels et professionelles de la santé agréé·es pour fournir des services de traitement : infirmières et infirmiers, travailleuses sociales et travailleurs sociaux, médecins, psychiatres, etc. Pour en apprendre davantage sur les fournisseuses et fournisseurs de services et les personnes qui peuvent t’apporter du soutien, consulte la section Personnes auprès de qui tu peux trouver du soutien.

Les services inclues tout établissement, organisme ou programme qui fournit des services de traitement : hôpital, centre détresse-secours ou programme de pair-aidance, par exemple.

Une chose que tu dois déterminer, avant de choisir un service, est l’intensité du soutien dont tu juges avoir besoin : as-tu besoin d’un soutien régulier et fréquent ou seulement d’un soutien occasionnel? Clique ci-dessous pour en apprendre davantage.

Clique sur les onglets pour voir chaque section.

Avec ce type de service, il suffit de passer à certaines heures pour voir une conseillère ou un conseiller. Il s’agit d’une excellente option pour les personnes qui souhaitent bénéficier du soutien d’un·e professionnel·le, mais qui n’ont pas nécessairement envie d’avoir des rendez-vous réguliers. Ce type de service te permet d’obtenir de l’aide rapidement, et ce, uniquement quand tu en as besoin.

Si les consultations sans rendez-vous t’intéressent, tu voudras poser une ou plusieurs des questions suivantes à l’organisme de services :

  • Quelles sont les heures d’ouverture?
  • Comment puis-je me rendre sur place? Le transport est-il fourni?
  • Est-ce que j’ai besoin d’une carte santé?
  • Est-ce qu’on me recevra si je suis une nouvelle patiente (ou cliente) / un nouveau patient (ou client)?

Ce genre de renseignements est souvent fourni en ligne. Sinon, tu peux toujours téléphoner pour poser tes questions!

Quand on a des rendez-vous réguliers, on voit un fournisseur ou une fournisseuse de services à intervalles réguliers – une fois par semaine, par exemple. On parle parfois de programme ambulatoire.

Si les rendez-vous réguliers t’intéressent, tu voudras poser une ou plusieurs des questions suivantes à l’organisme de services :

  • C’est quoi la fréquence des rendez-vous?
  • Y a-t-il une limite à la fréquence des consultations ou à leur nombre?
  • Quelle est la durée de la consultation?
  • Avec qui dois-je communiquer pour annuler un rendez-vous?
  • Le service est-il payant?

Les programmes de traitement de jour sont des services très structurés qui prennent place pendant la journée. Il peut s’agir, par exemple, d’un programme scolaire intégrant un traitement, dans lequel tu peux être avec des jeunes qui vivent des expériences semblables à la tienne. Ce type de traitement pourrait t’intéresser si tu as besoin d’un soutien intensif pour un problème de santé mentale ou un problème avec la consommation de substances. Il peut également te donner la possibilité d’obtenir des crédits scolaires tout en recevant de l’aide. Par la suite, tu pourras passer à un soutien moins structuré, en fonction de tes besoins.

Si les programmes de traitement de jour t’intéressent, tu voudras peut-être poser une ou plusieurs des questions suivantes à l’organisme de services :

  • Quels sont les cours offerts?
  • Puis-je obtenir des crédits scolaires dans le cadre du programme? Si oui, quel conseil scolaire offre ce programme?
  • En général, combien de temps faut-il pour obtenir un crédit?
  • À quoi ressemble l’horaire quotidien?
  • Combien d’élèves participent au programme?

On parle de situation d’urgence lorsqu’une personne se comporte de manière inhabituelle et risque de se blesser ou de blesser d’autres personnes, ou qu’il ou elle a besoin d’une prise en charge immédiate.

Voici des exemples de situations où une personne a besoin d’une prise en charge d’urgence :

  • il ou elle veut attenter à son intégrité physique ou à celle de quelqu’un d’autre;
  • il ou elle envisage de se suicider ou a un plan pour le faire;
  • il ou elle vient de faire une tentative de suicide;
  • il ou elle entend des voix, a des hallucinations visuelles ou a du mal à distinguer ce qui est réel de ce qui ne l’est pas;
  • il ou elle présente des effets secondaires graves liés à la consommation d’alcool ou de drogues, tels que :
    • vomissements excessifs;
    • crise convulsive;
    • difficulté à respirer;
    • absence de réaction.

On a parfois besoin de parler à quelqu’un sans attendre. Les services de soutien d’urgence sont des services qui sont fournis de façon temporaire, durant une urgence ou à l’occasion d’une situation difficile à vivre. Ils peuvent être fournis en personne, par téléphone, par texto ou par clavardage.

Que faire en cas d’urgence

Si tu juges que tu n’es pas en mesure d’assurer ta propre sécurité ou la sécurité des autres, appelle le centre de détresse-secours ou la ligne d’urgence locale. (Sur Google, tape le nom de ta ville et « crise de santé mentale », puis compose le numéro ou l’un des numéros affichés.) Tu peux également te rendre au service des urgences le plus proche ou composer le 911.

Un conseil important : Tout le monde devrait connaître un numéro à appeler en cas d’urgence. Note ce numéro ou mets-le sur ton téléphone cellulaire pour pouvoir le retrouver facilement au cas où tu en aurais besoin. Tu pourrais, par exemple, noter le numéro de Jeunesse, J’écoute : 1 800 668-6868. Pour plus de renseignements sur la façon d’obtenir de l’aide en cas d’urgence de santé mentale, clique ici : https://www.camh.ca/fr/suicide-prevention/get-help

« J’ai attendu bien trop longtemps, en fait des années, avant de recourir pour la première fois à des services de santé mentale. Quand j’ai finalement demandé de l’aide à mon médecin de famille, c’était en urgence, puisque je risquais de me suicider. Je ne savais pas comment défendre mes intérêts et je ne comprenais pas toutes les implications des conseils donnés par mon médecin. Avant d’accéder pour la première fois à des services de santé mentale, la meilleure chose à faire est de se familiariser avec le jargon professionnel qu’on pourrait rencontrer, pour bien comprendre ses implications. »
— Anonyme, conseillère/conseiller jeunesse

Ces services offrent la possibilité de recevoir un traitement sous supervision constante pour des problèmes de santé mentale ou de consommation de substances. Les services en milieu résidentiel sont destinés aux personnes qui ne sont pas en mesure de faire face à leurs symptômes chez elles. C’est pour les personnes qui ont besoin, pour se sentir en sécurité, qu’on gère leurs symptômes et qu’on leur fournisse un traitement très structuré. À leur sortie, on leur offre de l’aide pour les aider à se réintégrer au sein de la collectivité.

Les services en milieu résidentiel peuvent être fournis dans un hôpital psychiatrique, un centre de traitement pour la consommation de substances ou tout autre lieu fournissant un hébergement et des soins.

Si les services en milieu résidentiel t’intéressent, tu voudras peut-être poser une ou plusieurs des questions suivantes :

  • Quelle est la durée habituelle du séjour?
  • Qui me fournira du soutien et des soins?
  • Si je ne veux plus recevoir ces services, est-ce qu’on me laissera partir?
  • Quel type de soutien puis-je m’attendre à recevoir après mon séjour?
  • Est-ce qu’on me laissera sortir durant la journée (p. ex. pour faire des promenades, acheter des choses à manger ou rendre visite à des amis ou à des membres de ma famille)?


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Ce que tu attends d’un service

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Il y a différents types de services de traitement. Essaie de voir ce qui pourrait te convenir. Dans cette partie, nous parlons de divers fournisseurs et fournisseuses de services, dont les thérapeutes et les conseillers et conseillères. Consulte la partie Personnes auprès de qui tu peux trouver du soutien pour apprendre ce qui distingue les différent·es types d’intervenant·es.

« Une des difficultés que j’ai rencontrées a été de trouver les différents types de services offerts aux jeunes. La première année où j’ai eu accès à des services, je ne connaissais vraiment que mon psychiatre et la thérapie de groupe. Par la suite, j’ai appris l’existence de différents types de thérapie de groupe, de la pair-aidance et des groupes de soutien. Ma découverte de la TCD [thérapie comportementale dialectique, NDT] m’a été très utile. »
— Anonyme, conseillère/conseiller jeunesse

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Pour les personnes qui ont des problèmes de santé mentale et de consommation de substances, la thérapie peut être très avantageux. Elle fournit un cadre pour exprimer ses sentiments et mieux comprendre les problèmes auxquels on est confronté·e. Il existe de nombreux types de thérapies, dont la thérapie cognitivo-comportementale (TCC), la thérapie comportementale dialectique (TCD), la thérapie fondée sur la pleine conscience et la thérapie tenant compte des traumatismes. Tu aurais peut-être intérêt à te renseigner sur le type de thérapie offert par une fournisseuse ou un fournisseur de services. Tu pourrais aussi te renseigner sur les différents types de thérapies existants pour déterminer celle qui te conviendrait le mieux. Ainsi, si tu commences un certain type de thérapie et que tu t’aperçois qu’elle ne te convient pas, tu pourras explorer d’autres options.

Voici quelques questions que tu pourrais poser à la ou au thérapeute :

  • Quel type de thérapie offrez-vous?
  • Pourriez-vous décrire ce type de thérapie?
  • Pourriez-vous me parler de votre expérience de cette thérapie avec les jeunes?

Pour en apprendre davantage sur les différent·es professionnel·les qui offrent des services de thérapie, voir Personnes auprès de qui tu peux trouver du soutien.

Comme son nom l’indique, le counseling individuel consiste en des séances en face à face avec un·e thérapeute (ou un·e autre fournisseur·se de services). Ce type de counseling te permet d’avoir toute l’attention de la ou du thérapeute, qui peut se concentrer entièrement sur tes difficultés et se faire une bonne idée des traitements et services qui te conviendraient. (Voir la section Thérapie ci-dessus.)

Un groupe de personnes qui éprouvent le même type de difficultés que toi est animé par une conseillère ou un conseiller. Le counseling de groupe peut te donner un sentiment d’appartenance et t’aider à réaliser que tu n’es pas seul·e dans ton cas.

Il s’agit d’un soutien apporté par des jeunes qui ont eux ou elles-mêmes connu des problèmes de santé mentale ou de consommation de substances. Les pairs aidants et paires aidantes ont reçu une formation qui leur permet d’offrir un soutien individuel, d’animer des groupes et d’orienter les gens vers d’autres services. La pair-aidance peut constituer un service à part entière ou s’inscrire dans un programme plus vaste.

La pair-aidance te permet de parler avec quelqu’un de ton âge qui a rencontré les mêmes difficultés que toi. Tu peux donc te sentir tout à fait à l’aise avec cette personne, qui peut en outre te communiquer un sentiment d’espoir.

Lorsqu’une personne a des problèmes de santé mentale ou des problèmes de consommation de substances, ça affecte aussi son entourage. C’est pourquoi certaines organismes offrent des services destinés aux familles. Il peut s’agir de sensibiliser les familles à la santé mentale et à la consommation de substances, de leur enseigner les compétences nécessaires pour soutenir la personne affectée durant son traitement, de leur fournir des informations diverses ou de leur offrir des traitements pour elles-mêmes.

Il existe beaucoup de nouvelles options de traitement et de soutien pour les problèmes de santé mentale : applications pour appareils mobiles/tablettes, textos, clavardage et soutien vidéo en ligne. Demande au service à qui tu as affaire la manière dont il offre ses services. La plus grande préoccupation des jeunes au sujet du soutien en ligne est la confidentialité. Tu peux essayer de protéger la confidentialité de tes communications en trouvant un lieu tranquille où tu ne seras pas dérangé·e, en portant des écouteurs, en cherchant un lieu écarté (à l’extérieur, par exemple) ou en demandant des rendez-vous lorsqu’il n’y a personne chez toi.

Remarque : Si un service offre du soutien en ligne ou par texto, tu voudras sans doute te renseigner sur la façon dont le soutien est offert. En général, par exemple, les fournisseuses et fournisseurs de services qui communiquent par texto avec leurs client·es ne répondent pas immédiatement ni pendant les fins de semaine. C’est important que tu sois au courant.

Si tu as des troubles de santé mentale, sache qu’il se peut que ton école ou ton travail pourront t’offrir des soutiens afin de faciliter la vie dans ces milieux.

Si tu as un handicap, tu pourrais aussi avoir besoin mesures d’adaptation pour pouvoir recevoir le traitement dont tu as besoin.

Tu n’es pas obligé·e de parler aux gens de ce à quoi tu fais face, qu’il s’agisse d’un problème de santé ou d’un handicap. Cependant, si la personne qui te fournit des services est au courant, elle sera mieux à même de t’aider.

Si un·e fournisseur·se de services ne sait pas comment t’aider, tu peux lui faire des suggestions ou trouver quelqu’un d’autre. S’il y a un organisme de défense des droits des personnes qui ont le même handicap que toi (p. ex. la Brain Injury Society of Toronto), il se peut qu’il connaisse les services locaux qui peuvent t’apporter le meilleur soutien.

Il existe un guide destiné à aider les étudiant·es du post-secondaire à obtenir des aménagements pour des problèmes de santé mentale. Ce guide (en anglais) est publié en ligne à https://brocku.ca/health-wellness-accessibility/wp-content/uploads/sites/194/English_Accessible_Guide_Accommodating-Students-Handbook_August-7-2015.pdf

Si tu as de la difficulté à trouver le soutien et les informations que tu recherches, tu peux décider de faire valoir tes droits. Comme c’est un peu intimidant, nous avons inclus des conseils et des exemples pour t’aider, mais sache qu’ils ne couvrent pas toutes les situations possibles.

2SLGBTQ+ est l’abréviation pour les personnes et les communautés de bispirituelles, lesbiennes, gais, bisexuelles, trans, queer, en questionnement et plus. Il existe des personnes ayant des connaissances et une formation spéciales sur les questions touchant aux personnes 2SLGBTQ+ qui peuvent t’apporter un soutien, si c’est important pour toi. Pour trouver un fournisseur ou une fournisseuse de services ou un service travaillant avec des personnes 2SLGBTQ+, fais une recherche sur l’Internet à l’aide du mot clé 2SLGBTQ+ et autres mots associés.

Tu aurais peut-être intérêt à dire à un·e médecin ou à un organisme de services que tu cherches un·e fournisseur·se de services formé·e pour travailler auprès de personnes 2SLGBTQ+. Ça aidera le service à te mettre en relation avec une personne qui comprendra bien ce que tu vis.

Tu pourrais poser une ou plusieurs des questions suivantes au service à qui tu as affaire, en fonction de tes besoins :

  • Avez-vous dans vos services quelqu’un qui soit formé pour aider les personnes 2SLGBTQ+?
  • Connaissez-vous des sources d’information fiables en ligne ou des groupes en ligne pour les personnes 2SLGBTQ+?
  • Je recherche des groupes de soutien axés sur les problèmes de santé mentale et la consommation de substances pour les personnes 2SLGBTQ+. Pourriez-vous m’aider à en trouver?
  • Connaissez-vous d’autres établissements qui fournissent des services spécialement destinés aux personnes 2SLGBTQ+?

Conseils pour parler de ton genre et de ton orientation sexuelle aux fournisseurs et fournisseuses de services

Ce n’est pas facile de révéler à un·e médecin ou à un·e autre fournisseur·se de services des choses de nature très personnelle. Et quand on appartient à la communauté 2SLGBTQ+, c’est encore plus difficile.

Tu n’es pas obligé·e de dire à ta fournisseuse ou ton fournisseur de services que tu appartiens à la communauté 2SLGBTQ+, mais ça pourrait t’aider à trouver un type de soutien qui te convienne.

  • Commence par appeler l’établissement auprès duquel tu souhaites obtenir des services. Avant de prendre un rendez-vous, demande si l’établissement a des patient·es ou des client·es 2SLGBTQ+. Si tu redoutes de poser cette question, sache que tu n’es pas obligé·e de donner ton nom lors du premier appel.
  • Présente-toi avec un·e ami·e ou une personne de ta famille. Si tu redoutes de parler avec ta fournisseuse ou ton fournisseur de services, tu peux te faire accompagner par une personne en qui tu as confiance.
  • Donne à ta fournisseuse ou ton fournisseur de services ton nom avec tes choix de pronoms : Par exemple, « Je m’appelle _______ et j’aimerais qu’on me désigne par le pronom « iel ou il ».

Si tu cherches un soutien religieux ou spirituel pour tes problèmes de santé mentale ou de consommation de substances, tu pourras peut-être trouver des groupes ou des services individuels centrés sur la religion ou la spiritualité.

Tu pourrais poser une ou plusieurs des questions suivantes au service à qui tu as affaire, en fonction de tes besoins :

  • Offrez-vous des services basés sur la foi/la religion?
  • Y a-t-il des groupes qui ont les mêmes traditions religieuses/spirituelles que moi?
  • Pourriez-vous me mettre en contact avec un·e fournisseur.se de services appartenant à ma tradition religieuse/spirituelle ou avec une cheffe religieuse ou un chef religieux : membre du clergé, prêtre, pasteur·e, sage, rabbin, imam, etc., qui pourrait m’apporter du soutien durant mon traitement?

La culture joue un grand rôle dans la vie des gens, puisqu’elle façonne le mode de pensée et les relations qu’on entretient avec les autres. Elle peut également jouer un rôle majeur dans la façon dont on perçoit les problèmes de santé mentale et de consommation de substances et le soutien qu’on recherche pour y faire face. Citons, à titre d’exemples, la culture et l’expérience de vie des jeunes Noirs, Sud-asiatiques, Autochtones, réfugié·es, nouvelles arrivantes et nouveaux arrivants. C’est pourquoi certains organismes offrent des services ciblant une culture spécifique.

Il existe peut-être dans ta collectivité des formes de soutien destinées à des groupes culturels ou ethniques spécifiques. Si tu fais une recherche en ligne pour trouver un·e fournisseur·se de services, essaie d’employer des mots-clés liés à ta culture ou à ton origine ethnique.

Il serait peut-être bon que tu dises à quelqu’un, dans un cabinet médical ou un organisme de services, que tu aimerais un·e fournisseur·se de services ayant une formation sur les questions culturelles. L’établissement sera ainsi mieux à même de te mettre en contact avec une personne qui comprendra ton expérience.

Tu pourrais poser une ou plusieurs des questions suivantes au service à qui tu as affaire, en fonction de tes besoins :

  • Mon identité/mes racines comptent beaucoup pour moi. Est-ce qu’on pourrait en tenir compte dans le soutien que je recevrai?
  • Quels sont les programmes ou services de groupe qui sont offerts aux jeunes qui ont la même identité culturelle ou la même origine ethnique que moi?
  • Pourriez-vous me mettre en contact avec une personne de mon milieu culturel qui puisse me soutenir tout au long de mon traitement?

Exemple

Jeune Autochtone, Winona trouve que son médecin ne comprend pas ce qu’iel ressent. Iel aimerait avoir un·e fournisseur·se de services Autochtone, mieux à même de comprendre ce qu’iel vit et de lui offrir un soutien basé sur sa culture, en intégrant au traitement des remèdes et enseignements traditionnels, par exemple. Winona demande à son médecin de l’orienter vers un centre ou un·e fournisseur.se de services Autochtone.

Exemple

Sarina vient d’arriver au Canada. Elle a du mal à s’adapter et à se faire des ami·es. Elle demande à sa fournisseuse de services si elle pourrait l’orienter vers un programme pour nouvelles arrivantes et nouveaux arrivants visant les jeunes, où elle aurait l’occasion de rencontrer des personnes de son âge confrontées aux mêmes difficultés qu’elle.

Le Canada est une terre d’accueil pour de nombreuses cultures et on y parle donc une multitude de langues. Si tu préfères recevoir des services dans une langue autre que l’anglais, parles-en à ta fournisseuse ou ton fournisseur de services. Tu peux aussi demander des services d’interprétariat.

Tu pourrais poser une ou plusieurs des questions suivantes au service à qui tu as affaire, en fonction de tes besoins :

  • Je suis plus à l’aise dans ma langue maternelle. Y a-t-il des services offerts dans cette langue?
  • Y a-t-il des services d’interprétariat?
  • J’ai besoin d’un·e interprète en langue des signes américaine (ASL) / langue des signes québécoise (LSQ).
    • Avez-vous des interprètes à demeure?
    • Si ce n’est pas le cas, comment puis-je trouver un·e interprète?


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Services spécialisés

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Si tu souhaites obtenir de l’aide dans d’autres domaines, renseigne-toi sur les services spécialisés.

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Ton état de santé physique peut avoir une incidence considérable sur ton état de santé mentale et vice versa. Si tu souffres d’une affection chronique ou si tu as subi une blessure (p. ex. une fracture de la jambe), ça peut avoir des répercussions sur ta santé mentale.

Inversement, quand on a des problèmes de santé mentale, ça peut avoir des répercussions sur la santé physique, par exemple si on néglige de s’alimenter correctement ou de faire de l’exercice. Certains services de santé mentale sont reliés aux médecins de famille et des cliniques médicales sans rendez-vous. Si tu n’as pas de médecin de famille, demande à ta fournisseuse ou ton fournisseur de services de t’aider à en trouver un·e ou consulte la section Conseils pour trouver un·e médecin de famille.

Si tu es sexuellement active ou actif ou si tu envisages de le devenir, tu devrais savoir où obtenir des informations, recevoir des contraceptifs et subir un test de dépistage des infections transmissibles sexuellement (ITS). Il se peut que cette démarche te met mal à l’aise, mais sache que les symptômes d’une ITS peuvent être plus désagréables. Si tu as besoin d’aide pour trouver un endroit qui offre ces services, renseigne-toi auprès de ta fournisseuse ou ton fournisseur de services. Il existe des cliniques de santé sexuelle un peu partout, mais tu peux également te faire tester dans des cliniques médicales sans rendez-vous ou par un·e médecin de famille. Si tu t’inquiètes au sujet de la confidentialité, renseigne-toi sur les politiques de la clinique.

Ce n’est pas toujours facile de trouver un emploi, qu’il s’agisse de rédiger un curriculum vitae (CV), de l’envoyer aux lieux d'emploi potentiels ou de passer une entrevue – sans compter les difficultés rencontrées lors des premiers jours ou mois à un nouvel emploi! De nombreux organismes communautaires offrent des services d’aide à l’emploi en aidant les gens à rédiger un CV ou en les préparant à une entrevue d’embauche. Il y a même certains organismes qui disposent d’une liste des entreprises qui embauchent. Si tu souhaites te faire aider pour trouver un emploi, demande à ta fournisseuse ou ton fournisseur de services de t’indiquer les services locaux d’aide à l’emploi.

Tu te demandes peut-être si tu devrais parler à ta employeuse ou ton employeur de tes problèmes de santé mentale, de consommation de substances, ou comment aborder la question. Il existe des services qui peuvent t’aider à prendre une décision à ce sujet ainsi qu’à t’aider à demander à ta employeuse ou ton employeur des possibilités d’aménagement au travail. Tu trouveras plus de renseignements à ce sujet dans la section Mesures spéciales / aménagements pour les handicaps. Avec un peu d’aide, tu découvriras peut-être qu’il existe dans ta localité des lieux de travail ouverts à tes besoins et que ton travail peut faire partie de ton traitement et de ton rétablissement.

La gestion d’un budget n’est pas toujours facile, surtout si tu as des problèmes de santé mentale ou de consommation de substances. Certains organismes communautaires offrent des services de consultation budgétaire. Ces services pourraient t’aider à établir un budget et à établir un plan pour rembourser tes dettes, sans te porter un jugement. Si cela t’intéresse, demande à ta fournisseuse ou ton fournisseur de services de t’indiquer les services de consultation budgétaire locaux.

Le fait d’être victime de harcèlement sexuel, d’agression sexuelle ou de sévices sexuels, de quelque nature que ce soit, peut avoir de profondes répercussions sur la santé mentale. Il ne faut pas hésiter à demander du soutien dans ces circonstances, sans égard au nombre de fois où ça s’est produit ou à la façon dont ça s’est produit, même en l’absence de violence physique. On a toutes et tous le droit de se sentir en sécurité. Les rapports sexuels doivent être consensuels et les partenaires sexuels doivent respecter les limites qu’on leur fixe. Le blâme ne doit jamais retomber sur les victimes et elles doivent savoir qu’elles ne sont pas seules.

De nombreux professionnel·les de la santé mentale sont formé·es pour travailler auprès des victimes de violences sexuelles. De plus, certaines collectivités et certains campus disposent de services d’aide aux victimes de harcèlement sexuel et d’agressions sexuelles, lesquels peuvent prendre diverses formes : assistance d’urgence, counseling et assistance juridique. Par ailleurs, il y a des fournisseuses et fournisseurs de services qui sont formé·es pour venir en aide aux victimes de traumatismes ou qui sont formé·es pour aider les victimes de viol, d’agression sexuelle ou d'abus sexuel.

Pour les jeunes qui sont impliqué·es avec la justice, le recours à des services de conseil juridique (ou à des conseils juridiques gratuits) peut être d’un grand secours. De nombreux cabinets d’avocats proposent des rencontres gratuites pour informer les gens des options dont ils disposent. Il existe également des services juridiques communautaires. Si tu aimerais bénéficier de tels services, demande à ta fournisseuse ou ton fournisseur de services de t’aider à en trouver.

Quand on se retrouve enceinte à un jeune âge, c’est normal de se sentir bouleversé·e et effrayé·e; on se pose des tas de questions et on a de nombreuses inquiétudes. Heureusement, il existe des services de counseling pour répondre aux questions que se posent les jeunes parents et les aider à y voir plus clair. Il existe de nombreux services d’aide aux personnes enceintes et aux parents, inclus des lignes d’assistance anonymes. Quelle que soit la décision que l’on prend quand on fait face à une telle situation, il faut éviter de se culpabiliser et se dire qu’on a fait le meilleur choix possible.

Si tu es enceinte et que tu envisages de poursuivre ta grossesse ou si tu as déjà un enfant, tu pourrais également être intéressé·e par les services d’aide aux jeunes parents. Ces services offrent des groupes de parentage, du counseling, des banques alimentaires, des écoles alternatives et des garderies.

Quand on n’a pas trop le moral, on n’a pas forcément envie de faire les choses qu’on aime faire d’habitude, surtout en compagnie de personnes qui ne savent pas ou ne comprennent pas ce qu’on vit. Mais la pratique du sport et d’activités récréatives ainsi que le temps qu’on passe avec des personnes qu’on aime sont très bénéfiques pour la santé mentale.

Renseigne-toi auprès de services de santé mentale et de gestion de la consommation de substances pour voir s’ils ont des programmes récréatifs. Il peut s’agir de groupes qui font des activités artistiques, jouent à des jeux de société, pratiquent un sport ou prends des marches ensemble, par exemple. Ces programmes te permettraient de sortir de chez toi et de faire des choses que tu aimes avec des gens qui ont une expérience qui ressemble la tienne, et à qui tu n’as pas besoin d’expliquer ce que tu ressens.

Déjà qu’il n’est pas facile de réussir à l’école quand tout va bien, les difficultés de nature extrascolaire n’arrangent pas les choses. Si tu as besoin d’acquérir des crédits pour terminer tes études secondaires ou post-secondaires, tu peux te faire aider. Il y a des fournisseurs et fournisseuses de services et des conseillers et conseillères d’orientation pour t’aider à établir des objectifs d’avenir, pour te diriger vers des programmes d’études primaires, secondaires ou post-secondaires (dont des programmes adaptées aux jeunes qui ont des problèmes de santé mentale) et t’apporter du soutien pour te permettre d’atteindre tes objectifs.

Il existe aussi de nombreux programmes de compétences. Ces programmes sont utiles à tous, mais particulièrement aux jeunes qui envisagent de quitter le foyer familial et de vivre seuls! S’il existe de nombreux programmes différents, ils visent tous à enseigner les compétences pratiques nécessaires à la vie d’adulte : établissement d’un budget, cuisine, gestion du temps, compétences de travail, etc. L’acquisition de ces compétences te permettra t’économiser ton énergie pour te concentrer sur ta santé mentale et ton bien-être!

Activité de réflexion

Ceci est une activité de réflexion sur soi. Pour cette activité, tu peux noter tes réflexions sur une feuille de papier ou bien, si tu as un compte, cliquer sur le bouton ci-dessous pour les saisir sur une « page de notes » que tu pourras imprimer ou sauvegarder.

L’acquisition d’une nouvelle compétence peut t’aider à te concentrer sur quelque chose de positif, et c’est une activité enrichissante. Quelles sont les compétences que tu aimerais acquérir?

Remarque : Tu dois te connecter à ton compte pour accéder à cette activité. Tu peux créer un compte ou te connecter ici. 

On sait que la santé physique a une influence sur la santé mentale et qu’elle repose en partie sur de bonnes habitudes alimentaires. Or, il y a des gens qui entretiennent des rapports problématiques avec la nourriture ou qui ont des troubles alimentaires (p. ex. anorexie ou boulimie). Si tu as de mauvaises habitudes alimentaires qui affectent ta santé physique et mentale, adresse-toi à ta fournisseuse ou ton fournisseur de services, qui pourra te diriger vers un·e médecin, un·e nutritionniste ou un·e diététicien·ne. Si tu as des troubles alimentaires, tu peux également demander un soutien visant les jeunes.



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Pharmacothérapie

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Il existe de nombreux médicaments adaptés à différents troubles de santé mentale. Certaines personnes trouvent que les médicaments sont le plus bénéfique pour leurs troubles, alors que d’autres trouvent que les médicaments ne leurs convient pas. La décision de recourir ou non à la pharmacothérapie n’est ni bonne ni mauvaise en elle-même. Tu peux consulter un·e médecin ou un·e psychiatre (voir Personnes auprès de qui tu peux trouver du soutien) pour essayer de déterminer si la pharmacothérapie te conviendrait. Bien que le recours à la pharmacothérapie soit une question de choix personnel, un avis médical est utile pour prendre une décision éclairée.

Voici des exemples de questions que tu peux poser pour amorcer la discussion :

  • Que pensez-vous du traitement pharmacologique dans mon cas?
  • Quel est le genre de médicaments qu’on prescrit dans mon cas?
  • Pouvez-vous m’expliquer comment se passe la mise en place d’un traitement pharmacologique?
  • À quel moment est-ce qu’on commencerait la pharmacothérapie et de quelle manière?
  • Quels sont les effets du médicament?
  • Si je commence à prendre des médicaments, est-ce qu’il faudra que j’en prenne pour le restant de ma vie? Est-ce que je risque d’acquérir une dépendance?

Il faut parfois beaucoup de temps pour trouver le médicament qui convient et le doser correctement, car chacun·e réagit différemment aux différents médicaments. Cependant, quand on trouve ce qui fonctionne bien, on peut obtenir un grand soulagement.

Remarque : Pour les problèmes de santé mentale, on obtient des résultats optimaux lorsque le traitement pharmacologique est utilisée en combinaison avec la thérapie.

« Médicaments et jeunes » – Un document produit par des jeunes, pour des jeunes

Ce document porte sur un type d’antidépresseurs appelés inhibiteurs sélectifs du recaptage de la sérotonine (ISRS).

Tu dois absolument indiquer à ta ou médecin tous les médicaments et toutes les substances psychoactives que tu consommes, car ça lui permettra de t’expliquer les interactions possibles. Si tu as des inquiétudes au sujet de la protection de la confidentialité, consulte la partie Tes droits qui contient des renseignements à ce sujet.

Si tu consommes des substances, il serait bon que tu te renseignes sur les stratégies de réduction des risques (comment les consommer de manière à limiter les dommages). Tu peux demander à ta fournisseuse ou ton fournisseur de services quelles sont les services de réduction des risques qu’elle ou il peut offrir ou faire une recherche en ligne pour trouver de tels services à proximité de chez toi.

Clique sur les onglets pour voir chaque section.

Les médecins de famille (aussi appelés généralistes) et les psychiatres sont habilité·es à prescrire des médicaments pour gérer les problèmes de santé mentale. Dans certaines provinces, les infirmières praticiennes et infirmiers practiciens peuvent aussi en prescrire.

Bien que les médecins de famille ne soient pas spécialisé·es en santé mentale, ils peuvent généralement effectuer un examen de santé mentale, poser un diagnostic initial et diriger les patients vers un·e médecin spécialiste ou un service spécialisé. Les psychiatres sont des médecins spécialisé·es en santé mentale qui sont habilité·es à faire un examen approfondi de la santé mentale d’une personne et à poser un diagnostic précis. Pour plus de renseignements sur les fournisseuses et fournisseurs de services et leurs fonctions, consulte la partie Personnes auprès de qui tu peux trouver du soutien.


Si tu es prêt·e à envisager un traitement pharmacologique, il te faudra considérer les questions suivantes :


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1. La question du coût / de la couverture d’assurance

Le prix de certains médicaments est élevé. Heureusement, il existe de nombreux régimes d’assurance qui prennent en charge une partie ou la totalité des coûts (pour des renseignements sur les régimes d’assurance, voir L’assurance maladie au Canada). Tu es peut-être couvert·e par l’assurance médicaments de ton père, ta mère, ta tutrice ou ton tuteur, ta conjointe ou ton conjoint – ou par ton université, si tu es étudiant·e. Pour plus de renseignements sur les régimes d’assurance ou pour savoir ce qui est remboursé par le régime d’assurance dont tu bénéficies, adresse-toi à une pharmacienne ou un pharmacien local, à ton père, à ta mère, ta tutrice ou ton tuteur, ou à ton ou ta médecin de famille.

Voici deux sites Web, dont un qui traite des régimes publics d’assurance-médicaments provinciaux et territoriaux : https://www.canada.ca/fr/sante-canada/services/systeme-soins-sante/produits-pharmaceutiques/acces-canadiens-regime-assurance-medicaments-ordonnance/programmes-publics-assurance-medicaments-provinciaux-territoriaux.html et l’autre des cartes santé : https://www.canada.ca/fr/sante-canada/services/cartes-sante.html.

Une autre façon de réduire les frais de médicaments est d’acheter des génériques. La plupart des médicaments existent sous leur nom de marque et sous forme générique. Le terme « générique » signifie simplement que le médicament contient le même ingrédient actif; il agit de la même façon, mais il ne porte pas de nom de marque. Demande à ton ou ta médecin et à ta pharmacienne ou ton pharmacien si c’est une option pour toi.

Tu pourrais poser une des questions suivantes ou les deux à ta fournisseuse ou ton fournisseur de services, en fonction de tes besoins :

  • Pourriez-vous me prescrire un médicament remboursable par mon assurance?
  • Existe-t-il une version générique de ce médicament?

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2. La question des effets secondaires

Tous les médicaments s’accompagnent d’une liste d’effets secondaires possibles. Certaines personnes trouvent utile d’établir une liste comparative des avantages des différents médicaments et de leurs effets secondaires possibles. Demande-toi quels sont les effets secondaires que tu pourrais éventuellement tolérer et ceux que tu n’es pas prêt·e à endurer.

Tu pourrais poser une ou plusieurs des questions suivantes à ta fournisseuse ou ton fournisseur de services, en fonction de tes besoins :

  • Y a-t-il différents médicaments qui pourraient être prescrits dans mon cas?
  • Quels sont les effets secondaires les plus courants de ce(s) médicament(s)?
  • À qui devrai-je m’adresser si j’éprouve des effets secondaires?

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3. La question des responsabilités

Si tu choisi un traitement pharmacologique, il serait bon que toi et ton équipe de soutien (parents ou tutrices et tuteurs, amis et amies, frères et sœurs, médecins, etc.) décidiez de qui t’aidera à gérer la prise de tes médicaments. Voici ce qu’il faudra faire :

  • apporter l’ordonnance à la pharmacie;
  • aller chercher les médicaments préparés par la pharmacie;
  • veiller à ne pas oublier de prendre les médicaments;
  • faire le suivi du nombre de comprimés restants;
  • faire renouveler l’ordonnance lorsque nécessaire;
  • surveiller l’apparition éventuelle d’effets secondaires
  • tenir le registre des médicaments que tu as essayés.

Si tu n’as pas envie de prendre des médicaments, les parties Services qui pourraient t’intéresser et Services spécialisés contiennent des renseignements sur des alternatives aux médicaments. Tu peux aussi y recourir en complément des médicaments.

Il se peut que tu souhaites prendre des compléments naturels – compléments alimentaires ou produits à base de plantes. Méfie-toi cependant, car certains produits à base de plantes peuvent interagir avec les médicaments. Demande donc l’avis de ton ou ta médecin, qui te donnera les renseignements dont tu as besoin pour prendre une décision éclairée.


Ce qu’il faut retenir

  • Il y a beaucoup de services parmi lesquels choisir. Si tu as essayé un service qui ne te convient pas, il en reste beaucoup d’autres.
  • La thérapie t’offre la possibilité d’exprimer ce que tu ressens et de mieux comprendre les problèmes auxquels tu es confronté·e. Il existe de nombreux types de thérapies. Si tu en essaies une et qu’elle ne te convient pas, tu peux toujours explorer d’autres options.
  • La décision de recourir ou non à la pharmacothérapie n’est ni bonne ni mauvaise en elle-même. Tu peux consulter un·e médecin qui pourra t’aider à déterminer si elle te conviendrait.


Nous aimerions te demander de prendre quelques instants pour nous dire ce que tu as pensé de cette partie. Nous te remercions d’avance.



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Jeu : À la recherche du message mystère (activité facultative)


Comment jouer

Lis les cinq parties : Quoi, Qui, Comment, Mes droits et Autosoins. À la fin de chaque partie, tu trouveras un ou plusieurs mots.

Pour découvrir le message mystère

À la fin des cinq parties, combine les mots que tu auras découverts afin de révéler le message final.



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