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La peur et l’ignorance sont souvent la cause des préjugés et de la discrimination dont font l’objet les personnes ayant un problème lié à l’utilisation d’une substance psychotrope. Les préjugés comprennent les idées préconçues et les croyances non fondées. La discrimination s’exprime sous forme de gestes basés sur ces idées et croyances. C’est ce qu’on appelle la « stigmatisation ». Les préjugés et la discrimination peuvent renforcer le désespoir et la honte des personnes ayant un problème de santé mentale ou un problème lié à l’utilisation d’une substance. La stigmatisation découlant de ces problèmes est un obstacle de taille non seulement au diagnostic et au traitement, mais aussi à l’acceptation par la communauté.

Les préjugés et la discrimination peuvent :

nuire considérablement au bien-être de la personne;
l’empêcher de se faire traiter;
nuire aux relations sociales en modifiant la façon dont les gens perçoivent la personne;
modifier la façon dont la personne se perçoit, ce qui aura un effet négatif sur l’estime de soi;
avoir un effet négatif sur la personne lorsqu’elle éprouve un problème lié à l’utilisation d’une substance psychotrope, lorsqu’elle suit un traitement et lorsqu’elle se rétablit.

La stigmatisation peut avoir plusieurs facettes. Une personne peut être stigmatisée en raison de son problème lié à l’utilisation d’une substance, de sa race, de sa culture, de sa religion, de son orientation sexuelle, de son statut économique ou de son âge. Elle peut alors être confrontée à des obstacles énormes lorsqu’elle souhaite obtenir du soutien ou un traitement.

Certaines personnes disent avoir eu plus de difficulté à faire face aux préjugés qu’au problème lié à l’utilisation d’une substance. Un grand nombre de personnes ayant un tel problème ne demandent pas d’aide ou mettent fin à leur traitement parce qu’elles font l’objet de préjugés ou prévoient que ce sera le cas.

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