Dépendances 101
La dépendance est-elle courante?
Treize pour cent des Canadiens ont pris au moins une des six substances illégales en 2015, comparativement à 11 % en 2013. Les augmentations relevées touchent principalement le cannabis, les hallucinogènes et l’ecstasy (Santé Canada, 2017).1
Environ 21,6 % des Canadiens satisfaisaient aux critères associés à un trouble lié à l’utilisation de substances à un moment ou à un autre au cours de leur vie (Pearson et coll., 2013).
Les hommes (15 %) sont plus susceptibles que les femmes (10 %) de prendre des substances illégales (Santé Canada, 2017).
Les jeunes âgés de 15 à 19 ans (21 %) et les jeunes adultes âgés de 20 à 24 ans (31 %) sont plus susceptibles de prendre des substances illégales que les adultes âgés de 25 ans et plus (10 %) (Santé Canada, 2017).
Parmi les substances à l’égard desquelles les personnes satisfaisaient aux critères correspondant à un abus ou à une dépendance, la plus courante était l’alcool (18,1 %) (Pearson et coll., 2013).
Il y avait davantage de Canadiens présentant des symptômes d’abus de cannabis ou de dépendance au cannabis (6,8 %) que de Canadiens présentant des symptômes équivalents associés à d’autres drogues (4,0 %) (Pearson et coll., 2013). 2
Au Canada, 2,4 % de la population générale a un problème lié aux jeux de hasard et d’argent (Williams et coll., 2012).
22 % des Canadiens de plus de 15 ans ont pris des médicaments psychoactifs sur ordonnance, particulièrement des antidouleur opioïdes, des stimulants (comme les médicaments prescrits pour traiter le trouble d’hyperactivité avec déficit de l’attention) et des tranquillisants et sédatifs. Trois pour cent de cette population ont fait un usage abusif du médicament (Santé Canada, 2017).
1. La présente étude a été effectuée avant la légalisation du cannabis en 2018; c’est pourquoi le cannabis y est défini comme une substance illégale.
2. La présente étude a été effectuée avant la légalisation du cannabis en 2018.
Dépendances 101© , CAMH.